Cine-emotions

Twilight 2, la Tentation n'a pas eu lieu.

Retour sur le grand écran de la saga Twilight, qui avait vampirisé le box office pour son premier opus. Si le deuxième semblait attendu, la barre peut-être trop haute soulève les doutes sur l'efficacité du film.

 

Bella croit vivre le grand amour avec son vampire Edward. Mais celui-ci semble trop mystérieux, et l'abandonne un jour, brisant le cœur de la belle en affirmant qu'elle ne le reverrait plus jamais. Et Bella ne s'en relève pas. Alors que Jacob tente de faire oublier la douloureuse fin avec Edward, et que Belle découvre ses secrets, il semble éprouver des sentiments bien plus forts envers la jeune femme de 18 ans. Et cette réciprocité commence à voir le jour, mais une nouvelle venant tout droit d'Italie va bousculer les choses…

 

Twilight ou le retour de la mièvrerie des sentiments, le paroxysme de la naïveté, là où la sincérité ne tient pas sa place. « Tu ne me reverras plus, je ne reviendrai pas », une phrase parmi tant d'autres (on ne citera pas les autres pour ne rien délivrer du film), mais plus que jamais, ce dialogue tourne au ridicule. Alors que le premier opus avait un semblant de vérité, une trame intéressante, le second semble s'éloigner d'une part du livre qui par les mots paraît plus sincère, et de la sincérité du premier. C'est trop tremblant, mais c'est assurément mal joué, personne ne peut y croire. Le couple Robert Pattinson / Kristen Stewart ne fait plus l'effet perçu dans le premier film, mais s'enfonce dans des méandres romantiques à faire plutôt sourire que faire couler les larmes.

 

 

Un scénario qui ne se recherche pas trop, ultra prévisible (sans parler de la fin bien sûr), Twilight fait dans le classique pour ne pas trop se compliquer la tâche et toucher son public par un dialogue très (trop) simple. Chercher la philosophie dans Twilight, dans les sentiments des personnages, c'est vraisemblablement se compliquer la vie tout court. Il y a dans le cinéma d'autres films dotés d'une véritable question philosophique. Ici, le message est purement commercial, destiné à un public particulier et relativement jeune qui va donc forcément se retrouver dans les personnages de la saga. On garde tout de même les points positifs pour la famille Cullen, le brin d'humour du film, ou encore le charisme troublant du chef des Volturi. Enfin on soulignera tout de même ce décor toujours aussi magnifique.

 

La forme paraît donc être le point positif de ce deuxième volet, mais ne rattrape en aucun cas le fond, qui lui est totalement absent. Impossible de parler du romantisme, et même pas de celui présent dans le premier volet ! Ici la naïveté, la simplicité et le traditionalisme sont les maîtres d'une histoire de vampires qui commence à vaciller dangereusement. Des dialogues à l'eau de rose, des ralentis à la Hollywood à faire hurler de rire, mais à faire rougir nos petites adolescentes, qui ne se sentent même plus face aux corps pétillants de nos hommes (loup-garou), emmené par un Taylor Lautner qui n'est là que pour la gonflette, ou bien sûr pour « Rob » qui laisse tomber la chemise en Italie. Mais chut ! Il ne faut pas en dire plus, on risquerait de gâcher le plaisir. Car dans l'ensemble en sortant de la salle, peu ont parlés de déception. Les avis se respectent…

 

Des dialogues à l'eau de rose, un scénario bien naïf et le retour des mièvreries sentimentales entrevues dans un premier opus qui tenait la route, New Moon (Tentation en version française), vacille puis s'écroule par manque d'intérêt. On espère un troisième volet plus convaincant !

 

 



19/11/2009
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