Cine-emotions

Hop : comme un air de déjà-vu

Une histoire taillé pour la période qui en juillet : Hop, ou un mauvais coup à l'image d'un film plutôt mou et déjà vu.



 

Robbie est un lapin adolescent dont le père dirige une chocolaterie secrète qui produit chaque année les délicieuses confiseries pour les fêtes de Pâques (cloches, lapins et œufs en chocolat). Le père de Robbie, personnage enjoué et connu pour être le Lapin de Pâques, est prêt à céder la chocolaterie familiale à son fils. Cependant, Robbie ne rêve que d'une chose : devenir batteur dans un groupe de Rock. A la veille de la passation de pouvoir, Robbie s'enfuit.
C'est pendant son séjour à Hollywood qu'il fait la connaissance de Fred, un jeune homme qui nourrit de grands rêves qu'il n'a toujours pas réalisés. A l'approche de la trentaine, Fred vit toujours chez ses parents, le temps de trouver un travail et un sens à sa vie. Il finit enfin par se voir confier la délicate mission de s'occuper d'une majestueuse demeure, qui doit garder tout son éclat en l'absence de ses propriétaires. Un malencontreux incident pousse Fred à héberger Robbie dans la villa ; ce dernier se révélant être le plus odieux des hôtes.
Inquiet de la disparition de son fils, le Lapin de Pâques charge son commando d'élite, les Bérets Roses, de le ramener à la maison. Seulement voilà, l'affaire familiale est sous la menace de Carlos le poussin, n°2 aux commandes de l'usine. Profitant de la disparition de Robbie, Carlos complote pour prendre la main sur la chocolaterie familiale et contrôler ainsi les fêtes de Pâques. Fred et Robbie réaliseront-ils leurs rêves ? Robbie et les Bérets Roses reviendront-ils à temps pour sauver la chocolaterie familiale des mains du perfide Carlos ?



 

Avec un problème de timing pas franchement expliqué, Hop débarquait donc dans nos salles obscures. Mais dans quel but ? La bande-annonce semblait déjà être un copié-collé d'Alvin et les Chipmunks, que le réalisateur Hop avait déjà dirigé en 2007. Il faut bien dire que le film en a une construction sensiblement identique. Un lapin qui sait parler, chanter, jouer de la batterie, encore adolescent profond, fuit sa vie et son père pour débarquer à Hollywood. Il y rencontre un homme encore « Tanguy » chez ses parents, qui n'arrive pas à trouver sa voie, instable et un peu beauf sur les bords (tiens donc). Bien sûr, ils sont distants au départ, mais l'attachement est vite trouvé par l'histoire les force à se devenir « amis ». Sauf que Hop n'a pas du tout le charme d'Alvin et les Chipmunks. Il était délirant, mignon, tous publics, assez intelligent dans son style, et surtout Alvin et de deux compères existaient déjà avant. Arrivé donc aujourd'hui, Hop fait figure de pseudo plagiat sans grand intérêt. Un adulte va sourire à deux trois blagues qui se destinent vers lui, souriant à des clins d'œil d'un film référencés par exemple. Un enfant va lui trouver le lapin trop « cute », éventuellement va rire. Les acteurs ne sont guère enthousiasmants (outre Russell Brand qui double la voix du lapin en VO), à l'image de James Marsden qui a la belle gueule d'un type benêt, dont les mimiques semblent trop forcées. Inutile de nous ramener des guests comme David Hasselhoff pour paraître un peu plus « hype ». Le mélange animation (pour le lapin) et prises de vues réelles n'ajoutent de plus qu'à ce ce genre a pu déjà montrer par le passé. Mais avec beaucoup de certitude, on peut être quasiment sûr que ce joyeux lapin qui n'a rien d'un Looney Tunes ou d'un Roger Rabbit, sera vite oublié. On se console : Alvin et les Chipmunks 3 sortira le 21 septembre 2011 !


NOTE : 9.5 / 20




07/07/2011
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