Cine-emotions

Une fois de plus, Predators fait son apparition dans une nouvelle version sur grand écran. Presque du déjà-vu.

Lâche sur une planète visiblement hostile, un commando organisé bien malgré lui doit lutter contre des chasseurs pas comme les autres. Les créatures habitant la jungle sont bien plus fortes qu'il n'y paraît. Et prêtes à tout pour traquer et tuer.

Adrien Brody (Le Pianiste, Manolete) se retrouve à la tête de ce commando improvisé. On comprend pourquoi l'acteur est si bon : un changement de registre pour ce transformer en Stallone de la jungle, bien musclé et grosse voix, ça devrait plaire à certaines. Si on excepte ce genre de détails qui rendent le film assez superficiel, on peut dire que Predators est le genre de thriller d'aventure qui se laisse regarder sans difficulté. Il y a un rythme plutôt entraînant, une tension assez crédible, et un scénario qui tiens suffisamment la route, même si sa chute sonne un peu creux.

Cette version de Nimrod Antal à la réalisation (Motel, Blindés) et de Robert Rodriguez (Sin City) à la production fait suite à celle de John McTiernan (1987) et du deuxième opus de Stephen Hopkins (1990). Il y également nos Predators des Alien vs. Predator, mais la comparaison ne prendra pas ces deux films en compte. Les amateurs du genre ont de quoi se mettre sous la dent, et la possibilité également de faire quelques comparaisons. Il faut également préciser que Rodriguez a confirmé une suite, au risque de frapper dans l'overdose. On verra bien …

Les fans du genre pourront se satisfaire d'une nouvelle version superficielle du mythe Predator, mais il faut bien admettre qu'il se laisse regarder et compte aussi sur des qualités indéniables, sans pour autant briller et y rajouter de l'originalité.

NOTE : 10 / 20