Cine-emotions

[FESTIVAL DE CANNES 2011] Sur la Croisette : chapitre 1

Le 64ème Festival International du Film de Cannes a été déclaré hier ouvert par le réalisateur italien Bernardo Bertolucci qui a été au passage gratifié d'une Palme d'ouverture pour l'ensemble de sa carrière.



Festival de Cannes


« Le cinéma est magique » déclaré la maîtresse de cérémonie d'un soir Mélanie Laurent. Le cinéma sera donc la lumière pendant les 11 prochains jours, dans un monde sombre où révolutions sanglantes, assassinats en règle et autre séismes sont les grands gagnants. Avec une sélection plurielle et diversifiée, Cannes peut déjà prétendre à un grand cru. Reste à donc confirmer sur l'écran. Et la lourde tâche de départager tout ce beau monde reviendra à Robert de Niro et son jury. L'acteur américain (que l'on a vu dans Taxi Driver, Heat ou encore Le Parrain) a d'ailleurs été acclamé par une standing ovation largement mérité, et il n'a pu cacher son émotion, avant de lancer quelques mots en français avec une sincérité bien différente du texte appris par Mélanie Laurent. Avant la Palme de Bertolucci, c'est Jamie Cullum qui est venu rendre hommage à New York, la ville du Président du jury. Medley qui a permis à Mélanie Laurent de relancer ses pas de danses qui avaient tant séduit sur la Croisette, cette fois-ci aux côtés d'Uma Thurman. Sauf que là, ça n'a pas du tout fonctionné. La cérémonie se termine par la Palme décernée au cinéaste italien Bernardo Bertolucci qui après les images de son 1900 a rappelé l'importance de Cannes dans sa carrière et dédié son prix aux italiens qui ont le courage de s'indigner, et par extension, à tous ceux qui tentent de le faire à travers le monde.



Du côté des audiences, la cérémonie d'ouverture à réuni plus de 1,9 million de téléspectateurs, soit 10,2% de parts d'audience. Mais c'est après 20h et la réception de Lady Gaga sur le plateau du Grand Journal que la chaîne dépasse les 2 millions de téléspectateurs. A croire que l'évènement n'est pas tant lié au cinéma.





A quelques heures du début de la programmation et alors que quelques fougueux journalistes se faisaient les griffes sur le Sleeping Beauty de Julia Leigh, c'était surtout le film d'ouverture qui intéressait. Gros casting sur les Marches pour le dernier film de Woody Allen qui a choisi Paris comme décor de féerie pour cette déclaration d'amour sous forme de carte postale nostalgique. On peut déjà affirmer que les critiques ont apprécié le travail de Woody Allen. Le Monde affirme que « l'inaccessible âge d'or que Woody Allen poursuit dans Minuit à Paris lui est enfin acquis » alors que Le Parisien se satisfait d'une « réjouissante comédie fantastico-philosophique » qui donne tort à une bande-annonce qui annonçait un film trop prévisible et caricatural. Le Figaro évoque avec Olivier Delcroix un « conte de fée réussi », alors que Excessif ne conclut sur ce qui reste à l'image du film : « Woody Allen est fou amoureux de Paris et le prouve d'une fort belle manière dans Minuit à Paris »




Exclusivité cette année, les critiques vont aussi venir du Web ! C'est le Cannes 2.0, et la première est pour Woody Allen. On commence par Filmosphère et son avis modéré, parlant d'un « tout petit film sympathique mais mineur » qui « parvient à nous conquérir par son humour ravageur ».Du côté de Discordance, on parle d'un « cri d'amour tout court », plutôt que d'une déclaration à la capitale française, à l'inverse de Film de Culte qui évoque une « petite superficialité générale reste inoffensive, gentiment divertissante ». Sur Sens Critique, on est globalement satisfait dans les différents petits avis avec une note autour de 7,6.



En bonus :


Le meilleur des photos à Cannes pour la journée d'hier avec Première !



12/05/2011
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