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Destination Finale 5 : le retour aux sources

Réalisé par le responsable des effets spéciaux de Titanic et Avatar, ce cinquième Destination Finale signé Steve Quale revient aux sources. Pour notre plus grand plaisir.



 

Dans ce cinquième épisode, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après qu’un homme soit victime d’une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l’effondrement d’un pont suspendu. Ce groupe d’âmes innocentes n’était pas supposé survivre, et, dans une course terrifiante contre le temps, ces malheureux tentent frénétiquement de trouver le moyen d’échapper au sinistre agenda de la Mort.

 

Les ingrédients semblent en apparence les mêmes pour ce Destination Finale 5. Une scène pour lancer la série morbide instiguée par la Faucheuse, toujours aussi adorable d’ailleurs, et c’est parti pour le cercle vicieux que l’on ne peut arrêter en claquant des doigts. Le processus est donc le même, mais on comprend que c’est l’objectif de la saga, ni plus, ni moins. Comme pour Scream 4, cette suite pourrait clore une belle franchise du genre épouvante-horreur. D’autant que comme le film de Wes Craven, il y a un retour aux sources très habiles, effectué lors d’une scène finale très étonnante, et qui en fera sourire plus d’un.


Au niveau de l’écriture scénaristique, ce Destination Finale 5 n’est guère plus reluisant. C’est très simple, pauvrement interprété. Le seul intérêt semble être l’ingéniosité et la créativité des drames mortels qui font tout le charme de la saga. Un peu comme Saw, s’il fallait faire un comparatif. Mais il y a en prime cette petite étincelle, avec une histoire sensée sur la thématique de l’homme refoulé. On note également de multitudes références aux précédents opus, comme un symbole, et preuve d’une réelle connaissance du sujet. Le tout étant donc ponctué par la scène finale, dont on ne peut en délivrer plus. 




D’un côté technique, si le Destination Finale 4 en 3D n’était pas franchement captivant et presque « abusif » au niveau des effets, la place de Steve Quale et l’intérêt de ce choix à la direction du 5 apparaît logique. Ce proche de James Cameron a travaillé sur les décors d’Abyss, avant de tourner en seconde équipe sur Terminator 2. Mais il est surtout derrière les effets spéciaux de Titanic et d’Avatar. Sur ce dernier, il signe également un travail important sur le relief. Nul doute que ce choix apparaît alors évident pour ce Destination Finale. S’il est très loin d’être un grand directeur d’acteurs, il excelle dans la mise en valeur des effets spéciaux et du relief, qui trouve vraiment un sens particulier dans ce cinquième film, à l’image d’un générique d’introduction explosif et rock’n’roll. A l’image de ce qui va suivre en quelque sorte.


Pour conclure, Destination Finale 5 apparaît sans aucun doute comme le meilleur opus de la saga. Cette « suite » reste originale, avec du rythme, des rebondissements et une maîtrise technique sans faille, malgré des défauts classiques toujours redondants, mais pour le coup, pas forcément gênant.


NOTE : 13 / 20






31/08/2011
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