Fast & Furious 5 : l'explosif retour de l'adrénaline ?
Les gentils bandits de la franchise Fast & Furious sont de retour pour faire criser la gomme sur l'asphalte chaud de Rio. Pas pour nous déplaire pour le coup.
Depuis que Brian et
Mia Toretto ont extirpé Dom des mains de la justice, ils ont dû
franchir de nombreuses frontières pour échapper aux autorités.
Retirés à Rio, ils sont contraints de monter un dernier coup pour
se faire blanchir et recouvrer leur liberté. Ils se constituent une
équipe d'élite, réunissant les pilotes les plus avertis,
conscients que leur seule chance d'être acquittés pour bonne
conduite nécessite une confrontation avec l'homme d'affaires véreux
qui souhaite les voir morts. Mais il n'est pas le seul à leurs
trousses. L'impitoyable agent fédéral Luke Hobbs n'a jamais loupé
sa cible. Affecté à la traque des fugitifs, lui et son équipe de
choc élaborent un implacable dispositif d'assaut destiné à les
capturer. Passant le Brésil au crible, Hobbs réalise combien la
frontière qui sépare les bons des méchants est ténue. Il doit
alors s'en remettre à son instinct pour acculer ses proies et éviter
qu'un autre ne les débusque avant lui.
Entre démonstration musculaire, bombes customisées et grosses scènes d'adrénaline sur asphalte, Fast & Furious est une franchise à dollars qui a déjà fait ses preuves. Pourquoi nous faire passer une cinquième vitesse ? Malheureusement, hormis un premier opus plutôt génial dans son action et son semblant de propos, Fast & Furious n'a jamais su proposer autre chose, et a perdu du public, sauf pour les amateurs de bolides et de scènes d'actions lancées à vive allure. Rassurez-vous, ce cinquième film n'est pas celui de la rédemption pour se rendre compte comme par enchantement, qu'un scénario ne serait de trop. Il faut clairement aller voir ce dernier travail de Justin Lin (qui a repris la franchise à son troisième opus) comme un bon divertissement haletant et plaisant à regarder. Ne rien attendre du duo si charmant constitué par Vin Diesel (la masse musculaire et les bons sentiments lui donnent toujours autant de charisme) et Paul Walker (le genre de mec au sang chaud qui nous énerve plus vite que son ombre). Pas plus d'humour non plus, mais toujours autant de clichés, où les flics passent pour des clowns sans nom. Non vraiment, juste de l'action et des belles courses-poursuites à travers l'exotique ville de Rio, sans même un tour par les bikinis de Copacabana. Il faut juste que Rio fasse office d'une seconde Los Angeles où des soirées à la sauvage s'organisent autour de bolides customisées, bien mises en valeur par de belles créatures et le strict minimum de tissu qui va avec. « Home sweet home » comme le dit si bien Dom. On a envie de croire que le film retomberait dans les bons travers du premier opus, mais les premières escarmouches et tentatives émotionnelles sont totalement ratées, que ce soit sur les sentiments amoureux ou sur l'union sacrée aux allures de famille. La scène d'ouverture est une petite mise en bouche, ou comment un car transportant des détenus se fait balayer par trois bolides noires en l'espace de quelques secondes. En revanche, la dernière scène est un bijou de plaisir, rythmée, attendue et imprévisible dans son déroulement pourtant, même si on en connaît forcément la fin. Fast & Furious 5 c'est aussi l'occasion de confronter face à face deux masses musculaires à en faire pâlir les midinettes en mal de gros bras : Vin Diesel vs. Dwayne Johnson, deux mecs qui sont visiblement pas là pour jouer aux majorettes avec des petits soldats de plomb.
Vous en avez
jamais assez ? Outre le remake d'Highlander, notre ami Justin
Lin nous promet un sixième opus. No kidding !
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