Cine-emotions

Flanqué du titre « Une famille très moderne », cette douce américaine a des ingrédients pour séduire … ou pour décevoir. Un film comme un autre ?

Kassie est une new-yorkaise célibataire, intelligente et dynamique. En dépit des avertissements de son meilleur ami, le sympathique mais légèrement névrosé Wally, elle décide qu'il est grand temps d'avoir un enfant – et cela même si aucun père n'est présent à l'horizon car elle a déjà sélectionné le donneur idéal : le charmant Roland. Alors que Kassie organise une grande soirée pour fêter sa future insémination, un Wally complètement ivre, va procéder à un échange de dernière minute qui va mettre à mal l'organisation parfaite de la future maman. Le lendemain, alors qu'il est victime d'une gueule de bois carabinée, Wally a tout oublié. Sept ans plus tard, lorsque Kassie revient à New York avec son fils, Wally va réaliser qu'il y a une troublante ressemblance entre le petit garçon et lui…

La sphère hollywoodienne nous a déjà habitués depuis bien longtemps à ce genre de comédie. Le genre de film aux ingrédients tellement classique : un couple, du romantisme, quelques revirements de situation, un casting atypique et un final couru d'avance. Celui qui portait comme titre original The Switch (que l'on pourrait traduire par l'échange) possède ses ingrédients. Mais toujours est-il que ce même film possède également ce petit charme qui pourrait nous faire dire : « Finalement, il n'est pas si mauvais ce film ». Et ce n'est pas le CV des collaborations entre Josh Gordon et Will Speck qui risque de dérouter (Les Rois du patin).

Alors pourquoi penser tout cela ? Parce que cette histoire est effectivement assez moderne. La question de l'insémination est relativement bien évoquée et on sent qu'elle occupe une place centrale, au risque même de faire exploser la relation d'amitié entre Kassie et William. Cette relation qui sert de fil rouge est forte, et c'est surtout par la prestation attachante de Jason Bateman (Wally dans le film) que l'on ressent cela. Jennifer Aniston est beaucoup convaincante, à force de l'admirer dans ce genre de comédie, elle finit par s'y enfermer et ne surprend plus.

Inspiré d'une œuvre de Jeffrey Eugenides intitulée Baster (et lauréat du Prix Pulitzer), Une famille très moderne finit par convaincre sur la longueur. Les violons sont efficaces, font taire les quelques longueurs du début, et appellent les autres clichés du genre, jusqu'à une fin prévisible depuis le départ. Mais l'essentiel était de passer un petit moment sympathique devant une comédie loin d'être hilarante, mais qui pose une petit sourire indéniable de satisfaction sur l'issue et l'histoire du film.

NOTE : 12 / 20

La note rose bonbon : Une famille très moderne, mais compliquée… (10.5/20)

On pourrait caractériser ce film comme moyen, puisque celui-ci est assez long à se mettre en route. Même si c'est une belle histoire,  «Une famille très moderne » ne m'a pas plus touché que ça, certes cela traite d'insémination, mais il faut croire qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Peut être le jeu des acteurs… Jennifer Aniston, est vraiment lamentable dans le rôle de la femme qui veut un enfant et surtout une insémination artificielle.

Bon quand à Jason Bateman, il rattrape légèrement le coup, pas catastrophique non plus, mais rien d'exceptionnel, et le personnage manque cruellement de style, tout l'inverse d'Aniston… La seule chose touchante, c'est l'acteur qui joue le rôle de Sebastian (Bryce Robinson), une vraie petite tête d'ange. Bah oui…

Mesdames avant de faire une insémination, réfléchissez bien avant, et surtout vérifiez que c'est le sperme du donneur que vous avez choisit, sinon vous pourriez avoir des surprises ;)