Cine-emotions

Toy Story 3, un retour qui sonne nostalgique.

Quinze ans après la naissance sur grand écran de Toy Story, les fameux joujoux reviennent pour une troisième aventure, dans l'air du temps …

 

 

Woody le cow-boy, Buzz l'Eclair et les autres jouets se retrouvent confrontés à ce qui devait bien arriver un jour : le départ d'Andy pour l'université... Si Woody ne semble pas devoir quitter Andy, les autres vont se retrouver malencontreusement à la poubelle, puis dans une garderie. C'est là qu'ils comprennent que le plus important est bien de retrouver Andy …

 

Disons qu'il fallait que cela arrive un jour comme toute franchise qui se respecte. Déjà une suite, qui avait été le premier film d'animation à voir le jour en 3D (dans son entière conception) et surtout à battre le nombre d'entrées du premier opus (presque 500 millions de recettes). Le premier opus offrait à la fois l'aventure et l'émotion mélangé à une bonne dose d'innovation. Le public s'amusait alors devant un film qui mettait en scène nos jouets de tout petit. Autant dire que pour la génération fin année 80', Toy Story est resté dans les mémoires. Quinze plus tard, ils sont de retour, soit pour nous replonger en enfance, soit pour charmer un nouveau public. Ou alors surtout pour faire du billet vert et assurer un succès international à la franchise, qui plus est en 3D (vu l'extension du parc d'écrans, ça se comprend).

 

 

Pourtant ce Toy Story n'est pas vraiment taillé pour la 3D à la différence d'autres films. Mais comme Là-haut, L'âge de glace ou encore Shrek 4, il se décide à glisser sur la vague de la modernité tout en mélangeant cet outil avec celui de la nostalgie. Car à moins d'être complètement idiot, la première partie rabâche assez souvent le souvenir, les références au premier film. Ces jouets sont « has-been » et dépassé, et Andy a grandi depuis. Il faut attendre un petit moment avant d'avoir un rythme sympathique, de l'humour (Buzz en espagnol), quelques belles scènes d'aventure typiques au film, puis un final qui vise dans l'émotion. Mais c'est une chose certaine : ce n'est plus le même charme qu'au départ.

 

Toy Story 3 marque donc une nouvelle collaboration efficace entre les studios Disney et Pixar. Il faut bien constater que les deux ensembles sont imbattables, et Dreamworks peut toujours courir derrière. A la réalisation c'est un fidèle de chez Pixar qui s'y colle : Lee Unkrich (co-réalisateur de Monstres & Cie, Le Monde de Némo et bien sûr Toy Story 2). John Lasseter s'est donc occupé de la production, offrant aussi en guise de publicité son nouveau court-métrage Jour et Nuit. Toy Story est aussi l'occasion d'offrir quelques clins d'œils, notamment aux films d'animation de la maison (de Là-Haut à Némo par exemple).

 

Pour résumer, Toy Story n'est plus ce qu'il a été, mais il a gardé lui aussi ces bons ingrédients pour tenter d'offrir une ultime aventure et histoire de combler aussi les petites têtes blondes qui n'auraient pas pu goûter aux premiers opus. Ni excellent, mais pas mauvais du tout, juste un moment sympathique et familial devant un nom du cinéma d'animation.

 

NOTE : 12.5 / 20

 



11/07/2010
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