The Social Network : bavard mais fascinant.
The Social Network raconte la naissance du phénomène Facebook et tire au passage le portrait du génie Mark Zuckerberg.
Le projet donc on avait commencé à parler il y a plus d'un an porte enfin un nom, mais surtout est en train de sévir sur les écrans français. Fort de son excellent démarrage, David Fincher (Zodiac, Fight Club) taille un film sur mesure pour raconter la naissance du plus grand phénomène communautaire de cette décennie: Facebook. Le film évoque les deux premières années du site, de sa naissance par un génie de l'informatique alors âgé de 19 ans, amateur de piratage à l'université de Harvard, à l'explosion planétaire. Il offre des allers et retours entre l'histoire de sa création, ses avancées, et deux procès contre le fondateur du site communautaire.
The Social Network lance à la fois un portrait double de Mark Zuckerberg. Négatif puisque le jeune étudiant de l'époque est à la limite d'être un geek difficilement sociable (hormis dans sa bande de pote), mais surtout parce que la naissance de ce site lui colle l'étiquette d'un traître capable de voler une idée de site communautaire chez des jeunes étudiants aisés pour mettre sur pieds son propre projet. C'est d'ailleurs l'objet d'un procès (celui qui l'oppose aux frères Winklevoss). L'autre côté est en revanche plus positif puisque Fincher souligne bien le talent et le génie de ce jeune homme qui avec un petit site communautaire pour un campus universitaire va devenir quelques années plus tard le plus jeune milliardaire sur la planète.
David Fincher signe ici un film sensiblement bavard mais pour autant très fascinant. En effet, lorsque la première scène se lance, le spectateur assiste à un dialogue entre Mark et une ex-petite amie: les paroles sont limpides, les sujets de discussions complètement mélangés, le spectateur ne sachant déjà pas s'il doit être dans la fascination ou l'ennui. Cette scène va pourtant donner le ton d'un film qui parle beaucoup (et souvent dans un vocabulaire bien spécialisé) mais dont la mise en scène et le scénario lui confèrent une dimension fascinante.
Coincé entre le biopic et le thriller suggéré (les procès), The Social Network pourrait bien donner une autre image du fameux site communautaire. C'est d'ailleurs la question que se pose le site Mashable: le film peut-il aider ou défavoriser Facebook ? Pour le fondateur du site, si 500 millions de personnes utilisent quotidiennement Facebook, ce n'est pas 5 millions de spectateurs dérangés qui vont nuire au phénomène qui continue de grandir. D'autant plus que le film n'a rien de scandaleux, bien au contraire. En revanche sa véracité est mise en doute par des proches du milliardaire, et c'est cela qui pourrait nuire à l'image de l'entreprise.
David Fincher est dont loin de signer ici un mauvais film. Celui qui avait débuté derrière la caméra par Alien 3, avant de réellement se révéler pour le thriller Seven, réalise ici un film à la fois personnelle (sur Zuckerberg) et en même temps il porte un regard critique et réaliste sur la société, à travers le phénomène Facebook et sa réception. La réalisation qui paraît au départ brumeuse finit par devenir convaincante, bien que pesante sur le spectateur. Il s'aide parfaitement des prestations de Jesse Eisenberg (Le Village, Bienvenue à Zombieland), plutôt bon dans la peau du créateur de Facebook, mais aussi avec Andrew Garfield (Lions et Agneaux, L'Imaginarium du Docteur Parnassus) que l'on retrouvera dans la peau de Peter Parker dans le reboot de Spider Man, et enfin Justin Timberlake, qui semble avoir dépassé l'époque très star-system en interprétant ici Sean Parker, le créateur de Napster.
The Social Network est dont un film à la fois fascinant de part son histoire et la mise en scène de l'œuvre, et en même temps il se montre comme un film bavard dans son propos. La scène finale en est la preuve…
THE SOCIAL NETWORK : BANDE-ANNONCE HD VOST
envoyé par baryla. - Regardez des web séries et des films.
Le projet donc on avait commencé à parler il y a plus d'un an porte enfin un nom, mais surtout est en train de sévir sur les écrans français. Fort de son excellent démarrage, David Fincher (Zodiac, Fight Club) taille un film sur mesure pour raconter la naissance du plus grand phénomène communautaire de cette décennie: Facebook. Le film évoque les deux premières années du site, de sa naissance par un génie de l'informatique alors âgé de 19 ans, amateur de piratage à l'université de Harvard, à l'explosion planétaire. Il offre des allers et retours entre l'histoire de sa création, ses avancées, et deux procès contre le fondateur du site communautaire.
The Social Network lance à la fois un portrait double de Mark Zuckerberg. Négatif puisque le jeune étudiant de l'époque est à la limite d'être un geek difficilement sociable (hormis dans sa bande de pote), mais surtout parce que la naissance de ce site lui colle l'étiquette d'un traître capable de voler une idée de site communautaire chez des jeunes étudiants aisés pour mettre sur pieds son propre projet. C'est d'ailleurs l'objet d'un procès (celui qui l'oppose aux frères Winklevoss). L'autre côté est en revanche plus positif puisque Fincher souligne bien le talent et le génie de ce jeune homme qui avec un petit site communautaire pour un campus universitaire va devenir quelques années plus tard le plus jeune milliardaire sur la planète.
David Fincher signe ici un film sensiblement bavard mais pour autant très fascinant. En effet, lorsque la première scène se lance, le spectateur assiste à un dialogue entre Mark et une ex-petite amie: les paroles sont limpides, les sujets de discussions complètement mélangés, le spectateur ne sachant déjà pas s'il doit être dans la fascination ou l'ennui. Cette scène va pourtant donner le ton d'un film qui parle beaucoup (et souvent dans un vocabulaire bien spécialisé) mais dont la mise en scène et le scénario lui confèrent une dimension fascinante.
Coincé entre le biopic et le thriller suggéré (les procès), The Social Network pourrait bien donner une autre image du fameux site communautaire. C'est d'ailleurs la question que se pose le site Mashable: le film peut-il aider ou défavoriser Facebook ? Pour le fondateur du site, si 500 millions de personnes utilisent quotidiennement Facebook, ce n'est pas 5 millions de spectateurs dérangés qui vont nuire au phénomène qui continue de grandir. D'autant plus que le film n'a rien de scandaleux, bien au contraire. En revanche sa véracité est mise en doute par des proches du milliardaire, et c'est cela qui pourrait nuire à l'image de l'entreprise.
David Fincher est dont loin de signer ici un mauvais film. Celui qui avait débuté derrière la caméra par Alien 3, avant de réellement se révéler pour le thriller Seven, réalise ici un film à la fois personnelle (sur Zuckerberg) et en même temps il porte un regard critique et réaliste sur la société, à travers le phénomène Facebook et sa réception. La réalisation qui paraît au départ brumeuse finit par devenir convaincante, bien que pesante sur le spectateur. Il s'aide parfaitement des prestations de Jesse Eisenberg (Le Village, Bienvenue à Zombieland), plutôt bon dans la peau du créateur de Facebook, mais aussi avec Andrew Garfield (Lions et Agneaux, L'Imaginarium du Docteur Parnassus) que l'on retrouvera dans la peau de Peter Parker dans le reboot de Spider Man, et enfin Justin Timberlake, qui semble avoir dépassé l'époque très star-system en interprétant ici Sean Parker, le créateur de Napster.
The Social Network est dont un film à la fois fascinant de part son histoire et la mise en scène de l'œuvre, et en même temps il se montre comme un film bavard dans son propos. La scène finale en est la preuve…
NOTE : 13.5 / 20
THE SOCIAL NETWORK : BANDE-ANNONCE HD VOST
envoyé par baryla. - Regardez des web séries et des films.
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