Cine-emotions

Huit ans après le premier opus, Paul W.S Anderson revient pour le quatrième opus de la saga Resident Evil.

Dans un monde ravagé par un virus, transformant ses victimes en morts-vivants, Alice continue sa lutte à mort avec Umbrella Corporation. Elle poursuit son voyage à la recherche de survivants et d'un lieu sûr où les mener.
Cette quête les mènent à Los Angeles mais ils constatent très vite que la ville est infestée par des milliers de morts-vivants. Alice et ses compagnons (dont un vieil ami inattendu) sont sur le point de tomber dans un piège d'Umbrella.

En 2002, la franchise Resident Evil prolongeait son succès du simple écran pour jeu vidéo en un film dont l'héroïne était interprétée par Milla Jovovich et le film réalisé par Paul W.S Anderson. Le succès fut suffisamment important pour que d'autres aventures voient le jour sur le même système que les jeux vidéos. Mais Anderson avait déjà quitté le navire pour travailler sur d'autres projets comme Alien vs. Predators ou Pandorum. Il revient sur le quatrième opus de la sage, Afterlife. Physiquement, le style est resté le même, bien que l'ingrédient de la 3D est venu s'ajouter pour renforcer encore plus l'aspect action.

Pour Afterlife, il est bien clair que c'est la preuve que Resident Evil n'est plus franchement aussi convaincant. L'aspect épouvante et horreur fait place à l'action et un rythme qui ne laisse pas vraiment de repos au spectateur. On ne pourrait nier le fait que Resident Evil propose une action vive et endiablée, avec des scènes de combats toujours aussi impressionnantes. Mais les sursauts, le minimum de gore ont disparu... ou alors le spectateur s'est habitué au point d'en rester insensible. En réalité, Afterlife renforce son côté de surenchère au profit de quelque de plus recherché. C'est à l'image des acteurs bien trop crédibles pour convaincre le spectateur. En 2011, un reboot devrait voir le jour, et reviendrait aux origines du virus T et donc sans Milla Jovovich.

NOTE : 10 / 20