Green Zone et les mensonges américains.
Green Zone s'interroge sur les causes d'une guerre en Irak et dénonce le mensonge américain pour faire chuter Saddam Hussein. Avec Matt Damon en cadeau.
Alors que la guerre en Irak a commencé depuis quelques semaines, l'adjudant-chef Roy Miller et ses hommes sont chargés de trouver ces fameuses armes de destructions massives, alors que les médias commencent à douter de leurs existences. C'est alors que peu à peu, il découvre sur le terrain le mensonge qui se trame en coulisse, alors que le pays semble à l'agonie.
Green Zone est vrai film de héros, quoi de mieux donc d'y mettre en tête d'affiche le très bon Matt Damon, qui plus qu'un simple beau gosse qui passe bien à l'écran, à tout de même un vrai talent pour jouer ce type de rôle. En effet, le voici dans la peau de Roy Miller (plus sérieux que Jason Bourne, a-t-il déclaré) qui lui connaît vraiment la guerre en Irak sur le terrain, et qui commence à avoir des soupçons de plus en plus forts sur l'existence des ADM (armes de destruction massive) qui sont la cause de l'engagement américain sur le sol irakien.
Paul Greengrass (auteur de la saga Bourne, mais aussi de Bloody Sunday) met donc en scène le mensonge américain (il faut dire que c'est plutôt bien ficelé), montrant ainsi ce que l'on connaissait déjà. Il y a beaucoup trop de prétentions dans ce film pour véritablement en aimer toute la substance. Plutôt que d'être un film politiquement incorrect (où les autorités américaines s'en prennent plein la tête), on regarde un réel film d'action, avec un sujet très chaud en fond d'écran. Sauf que la vision de Greengrass semble plutôt réductrice et loin d'expliquer les causes et conséquences d'un tel conflit.
Avec une réalisation foncièrement ennuyeuse et lourde (en voulant presque détrôner Démineurs, tout aussi réducteur d'ailleurs), il s'enfonce dans un film trop banal alors que le sujet pouvait donner lieu à quelque chose de terriblement sérieux. Il faut croire que même avec toutes ces années, alors que les américains n'ont pas encore quitté l'Irak, il n'y a pas assez de recul pour traiter avec justesse de ce conflit. On préfère donc retourner voir Vol 93, le dernier chef d'œuvre de Greengrass.
Si l'aspect film d'action est réussie en gardant le spectateur à fond sur son intrigue, Green Zone réduit son sujet, d'une manière trop hollywoodienne et superficielle, se contentant de reste dans du déjà-vu. On peut tout de même distribuer un bon point à Matt Damon, auteur d'une très bonne prestation.
Alors que la guerre en Irak a commencé depuis quelques semaines, l'adjudant-chef Roy Miller et ses hommes sont chargés de trouver ces fameuses armes de destructions massives, alors que les médias commencent à douter de leurs existences. C'est alors que peu à peu, il découvre sur le terrain le mensonge qui se trame en coulisse, alors que le pays semble à l'agonie.
Green Zone est vrai film de héros, quoi de mieux donc d'y mettre en tête d'affiche le très bon Matt Damon, qui plus qu'un simple beau gosse qui passe bien à l'écran, à tout de même un vrai talent pour jouer ce type de rôle. En effet, le voici dans la peau de Roy Miller (plus sérieux que Jason Bourne, a-t-il déclaré) qui lui connaît vraiment la guerre en Irak sur le terrain, et qui commence à avoir des soupçons de plus en plus forts sur l'existence des ADM (armes de destruction massive) qui sont la cause de l'engagement américain sur le sol irakien.
Paul Greengrass (auteur de la saga Bourne, mais aussi de Bloody Sunday) met donc en scène le mensonge américain (il faut dire que c'est plutôt bien ficelé), montrant ainsi ce que l'on connaissait déjà. Il y a beaucoup trop de prétentions dans ce film pour véritablement en aimer toute la substance. Plutôt que d'être un film politiquement incorrect (où les autorités américaines s'en prennent plein la tête), on regarde un réel film d'action, avec un sujet très chaud en fond d'écran. Sauf que la vision de Greengrass semble plutôt réductrice et loin d'expliquer les causes et conséquences d'un tel conflit.
Avec une réalisation foncièrement ennuyeuse et lourde (en voulant presque détrôner Démineurs, tout aussi réducteur d'ailleurs), il s'enfonce dans un film trop banal alors que le sujet pouvait donner lieu à quelque chose de terriblement sérieux. Il faut croire que même avec toutes ces années, alors que les américains n'ont pas encore quitté l'Irak, il n'y a pas assez de recul pour traiter avec justesse de ce conflit. On préfère donc retourner voir Vol 93, le dernier chef d'œuvre de Greengrass.
Si l'aspect film d'action est réussie en gardant le spectateur à fond sur son intrigue, Green Zone réduit son sujet, d'une manière trop hollywoodienne et superficielle, se contentant de reste dans du déjà-vu. On peut tout de même distribuer un bon point à Matt Damon, auteur d'une très bonne prestation.
NOTE : 9.5 / 20
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