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Après The Truman Show (1998) , Ed Harris retrouve le réalisateur Peter Weir pour Les chemins de la liberté, en salles ce mercredi 26 janvier. A 60 ans, l'acteur a réussi à acquérir la reconnaissance du public et de la critique grâce à son talent et à une carrière plutôt bien maitrisée.  

Connu pour une série de seconds rôles mémorables, Ed Harris s'est imposé comme un acteur fiable grâce à des prestations de qualité constante. Avec son charisme et son physique d'athlète, il interprète souvent des hommes forts. Difficile donc d'imaginer que lorsqu'il était jeune, Ed Harris était timide, au point même anxieux à l'idée de devoir parler à une personne qu'il ne connaissait pas.

Originaire du New Jersey, il s'illustre pendant son adolescence dans le sport, le football américain, qu'il pratique à l'Université de Columbia. Le jeune homme découvre ensuite le théâtre et se dirige vers des études d'art à l'université d'Oklahoma puis sort diplômé de l'Institute of Arts de Californie. Ed Harris fait ainsi ses débuts au théâtre, ce qui l'aidera à dépasser sa timidité. Il reviendra sur les planches à plusieurs reprises durant sa carrière.

En 1980, il obtient son premier rôle au cinéma dans Chicanos, chasseur de têtes de Jerrold Freedman. Un an plus tard, le jeune américain tient le rôle principal dans Knightriders de George A. Romero. Il accède très rapidement à la renommée puisqu'en 1983, l'acteur fait sensation dans L'étoffe des Héros de Philip Kaufman avec son interprétation de l'astronaute John Glenn.

C'est le début d'une carrière prolifique et bien menée, puisque 37 ans plus tard, Ed Harris a désormais joué dans plus de 60 films. L'acteur a exploré différents genres, que ce soit la science fiction pour Abyss de James Cameron (1989), le biopic politique pour Nixon d'Oliver Stone(1995), le film d'action avec Rock de Michael Bay (1996), le policier dans Les pleins pouvoirs de Clint Eastwood ou encore le film de guerre pour Stalingrad de Jean Jacques Annaud (2001). Il s'est souvent illustré par des interprétations intenses d'hommes puissants comme pour le mystérieux Carl Fogarty dans A History of Violence (2005) pu l'agent fédéral William Parcher dans Un homme d'exception (2001).

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Nommé à plusieurs reprises pour différentes récompenses, Ed Harris a notamment été nommé 4 fois aux Oscars sans jamais emporter la statuette. Il reçoit sa première nomination pour son rôle de l'astronaute Gene Kranz dans Apollo 13 de Ron Howard en 1995 puis une deuxième nomination en 1998 pour sa prestation dans The Truman Show de Peter Weir (rôle pour lequel il remporta un Golden Globe). En 2000, il est nommé à l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Pollock, qu'il a lui-même réalisé, puis, deux plus tard, il émeut à nouveau dans The Hours de Stephen Daldry.

Ed Harris a également montré son talent derrière la caméra. En 2000, il finalise un projet long de 10 ans en réalisant Pollock, un biopic sur le peintre Jackson Pollock. Il s'offre le rôle-titre, pour lequel il est nommé aux Oscars grâce à son interprétation de ce personnage complexe. Le cinéaste dirige sa femme, Amy Madigan, ainsi que Marcia Gay Harden, qui remporte l'Oscar de la meilleure actrice dans un rôle secondaire. Il réitère cette expérience en 2008 pour le western Appaloosa, dont il a écrit le scénario et dans lequel il retrouve l'acteur Viggo Mortensen.