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Avec Dream Home, The Loved Ones a fait encore plus fort en partant avec un sujet de base classique pour offrir un film d'horreur déguisé en un thriller séduisant.

Pour un premier film, le novice américain Sean Byrne peut se targuer d'avoir réussi un très beau coup de cinéma de genre. Avec The Loved Ones, il part donc d'un postulat classique, élèment réccurent dans ce genre de film (surtout les américains), qui n'est autre que le bal de promo. On garde tous en souvenir (même si on serait tenté de vite l'effacer) de Prom Night, alias le bal de l'horreur, qui avait une fois n'est pas coutume récolté les foudres de la critique et des amateurs de genre. Pour The Loved Ones, il ne fallait pas tomber dans ce classicisme foudroyant qui coûtera très cher lorsqu'il faudra faire les compte. Le film de Sean Byrne devait s'échapper des principes du genre pour séduire. Quoi de mieux alors que de faire rentrer beaucoup de folie, de l'humour mélangé à du gore disponible à souhait. Le jeune acteur de Twilight Xavier Samuel, se retrouve donc pris au piège d'une belle petite princesse nommée Lola, à qui visiblement il ne faut rien refuser. Le soir du fameux bal, Brent n'est pas présent pour la simple et bonne raison qu'il a disparu, plus précisément enlevé par le père protecteur et un poil incestueux de Lola. Brent va donc vivre un enfer au beau milieu de cette famille complétement barrée! Le déroulement du film va révéler une actrice sous les pleins feux de la critique, celle qui interprète Lola. Robin McLeavy, aux douces ressemblances avec Emily Blunt, perturbe le spectateur par ses rires diaboliques, et en même temps elle arrive à séduire par son physique et son statut psychologique, celle d'une fille encore bien ancrée dans l'enfance (d'où l'esprit très rose bonbon du film) à qui on ne peut rien refuser. A être trop chouchouté, on peut finir dans des situations horribles inimaginables. Qui aurait bien pu imaginer d'ailleurs que The Loved Ones allait sortir du lot grâce à un film qui apparaît simple, mais accroche par ses ingrédients ?

Entre le gore volontairement terrible, un humour salace et très souvent décalé, The Loved Ones se joue en même temps du teen movie et du genre du thriller horrifique, dont malheureusement on connait tous l'issue. Le spectateur devrait en rester convaincu, tant le film sort des quelques sentiers battus qu'il évoque, en y ajoutant des ingrédients décalés.