Cine-emotions

Twelve, le deal fatal.

Twelve postule à raconte les errances d'une jeunesse new-yorkaise bourgeoise, qui se confronte inconsciemment au danger de la vie. Efficace ?


Twelve est l'adaptation cinématographique du roman éponyme de Nick McDonell qui l'a lui écrit à l'âge de … 17 ans justement. Joël Schumacher (Tigerland, Phone Game, Nombre 23) nous plonge donc dans une sorte de fresque sur la jeunesse new-yorkaise à travers l'histoire de ce jeune dealer désabusé, White Mike. Si l'histoire est faite pour les violons, Schumacher nous évite ce cliché pour livrer une histoire beaucoup plus simple. Le problème est qu'il manque finalement de profondeur pour offrir au spectateur un film plus psychologique et donc plus profond (et pourquoi pas plus émouvant). On narre une histoire, à l'image d'une voix-off omniprésente, et on rentre dans le vif du sujet qu'en arrivant vers le milieu du film. Symbole et nœud du problème : l'émotion et le réel sens du film n'arrive que sur la scène finale. On y retrouve une morale un peu facile par ailleurs sur la nécessité de vivre sa vie du meilleur que l'on peut.


On apprend aussi une autre chose, à l'image d'un scénario relativement bien ficelé et qui apparaît comme simple au final, c'est que d'un petit détail au détour d'un couloir peut se transformer en une réelle tragédie. Le but n'est pas vraiment ici de dénoncer le deal de certaines personnes qui abusent de jeunes en perdition psychologique (à l'image de cette jeune fille qui accro à cette drogue qui mélange cocaïne et ecstasy, donnant le titre du film). L'histoire montre des liens entre des personnages différents qui ont tous des problèmes plus ou moins forts, et qui vont tous rentrer en contact ou presque à un moment donné dans le film.

Autre bon point du film derrière la bande son relativement adéquat à l'ambiance du film, c'est la prestation des acteurs. Sans trop en faire, ils arrivent à donner un peu de crédibilité au long métrage de Schumacher, sans donner plus de dimension aux dialogues et donc au scénario. Mention spéciale à Chace Crawford (Nate Archibald dans Gossip Girl, on tourne en rond ?) et à un certain Curtis Jackson, aka le rappeur 50 Cent (dont on aurait voir un peu plus de présence à l'écran)

Au final, Schumacher nous livre plus une histoire dont l'émotion prendra suivant le spectateur, qui manque quelque peu de profondeur mais qui paraît finalement assez agréable. Peut-être aurait-il du être plus incisif…


NOTE : 12.5 / 20



TWELVE : BANDE-ANNONCE HD VOST
envoyé par baryla. - Court métrage, documentaire et bande annonce.


La note rose bonbon :
Twelve, un film sur la jeunesse…(11/20)

 

On peut qualifier ce film de correct. Une histoire assez banale (la jeunesse et la drogue). Mais ce que je trouve vraiment bien dans ce scénario, c'est qu'à la fin il y a une morale (mais celle-ci reste tout de même bateau).

Bon sinon que vous dire d'autre ? Ah oui, il y a vraiment de beaux mâles avec de beaux yeux, et un corps de rêve. Tel que le beau  White Mike incarné par Chace Crawford (vous l'avez déjà vue dans Gossip girl).

Enfin ce que je trouve dommage c'est qu'il ne nous montre pas assez de détails, j'aurais aimé voir s'il allait sortir avec Molly (esprit féminin à l'eau de rose), ou bien encore pourquoi il y a un des personnages qui était en cure et l'histoire de sa famille etc... Bref il n'y avait pas assez de trash et de profondeur car quand on a une histoire comme celle la on s'attend à voir des choses assez choquantes sur le fond.

Enfin bref, n'empêche que les jeunes qui jouent ces rôles le font bien. Quant à 50 cent il est vraiment bien dans son rôle de dealer (aucun rapport avec son rap).

 

Et vous avez-vous envie de goûter la Twelve ?



09/09/2010
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