Mammuth, le travail et l'amour.
Gérard Depardieu fait l'actualité pour deux raisons au cinéma: interrogeons-nous sur la plus intelligente des deux, son film Mammuth.
Sierge Pilardosse est désormais un retraité. Il quitte le monde du travail et doit maintenant vivre avec sa retraite. Sauf que pour la compléter, il lui manque des trimestres car certains de ces employeurs ont oublié de le déclarer. Il part donc à la recherche de ces points, quitte à affronter un certain passé…
Serge Pilardosse (Gérard Depardieu) se voudrait presque un français typique, de l'intérieur. Il travaille depuis l'âge de 16 ans, il est fidèle, gentil, il bosse bien, sérieux et dévoué à la tâche (il n'a jamais connu ni le chômage ni la maladie pour prendre des jours de repos, rien!). Alors que l'heure de la retraite à sonné, il doit retrouver ces employeurs (dont certains remontent à plus de 30 ans) pour compléter sa retraite.
S'engage alors un course contre le passé, sur sa bécane, le voici arpentant les routes de Charente, à la recherche de ces points, en remontant ainsi son passé, entre ces joies et ces désillusions. Depardieu incarne là un personnage attachant, qui paraît un peu imbécile sur les bords, mais qui pourtant cache plutôt bien son jeu. Il est valeureux, au point donc d'aller courir après sa retraite.
Mammuth n'est pas vraiment un plaidoyer pour le bon travailleur, le film nous vite comprendre que c'est un cas parmi tant d'autres, et que plutôt de viser le travail, le thème principal est plutôt l'amour. Depardieu évolue au milieu de ces trois femmes: Yolande Moreau (qu'on ne voit pas assez), Isabelle Adjani (qui fait bien sa figuration) et Miss Ming. Puis en guest-star, on retrouve Anna Mouglalis, Benoît Poelvoorde et même Siné qui s'improvise viticulteur. Non ça ne s'invente pas!
Mammuth est signé de la patte de nos deux grolandais, Gustave Kervern et Benoît Delépine, tourné en trois mois. On reste sur sa faim sur la question de la réalisation: elle est à la fois longue et plate, pouvant rendre le film assez ennuyeux, et en même temps, elle est sincère et touchante à l'image du personnage de Depardieu, ce géant du cinéma qui passe ici pour un méconnu que l'on aimerait voir plus souvent dans ce rôle.
Mammuth est donc un film pour l'amour, qui prône la liberté (même quand on entre dans la retraite), qui permet à Depardieu d'exprimer tout son talent d'acteur, bien que la réalisation ne soit pas parfaite et que l'ennui ait des chances de vous gagner.
Sierge Pilardosse est désormais un retraité. Il quitte le monde du travail et doit maintenant vivre avec sa retraite. Sauf que pour la compléter, il lui manque des trimestres car certains de ces employeurs ont oublié de le déclarer. Il part donc à la recherche de ces points, quitte à affronter un certain passé…
Serge Pilardosse (Gérard Depardieu) se voudrait presque un français typique, de l'intérieur. Il travaille depuis l'âge de 16 ans, il est fidèle, gentil, il bosse bien, sérieux et dévoué à la tâche (il n'a jamais connu ni le chômage ni la maladie pour prendre des jours de repos, rien!). Alors que l'heure de la retraite à sonné, il doit retrouver ces employeurs (dont certains remontent à plus de 30 ans) pour compléter sa retraite.
S'engage alors un course contre le passé, sur sa bécane, le voici arpentant les routes de Charente, à la recherche de ces points, en remontant ainsi son passé, entre ces joies et ces désillusions. Depardieu incarne là un personnage attachant, qui paraît un peu imbécile sur les bords, mais qui pourtant cache plutôt bien son jeu. Il est valeureux, au point donc d'aller courir après sa retraite.
Mammuth n'est pas vraiment un plaidoyer pour le bon travailleur, le film nous vite comprendre que c'est un cas parmi tant d'autres, et que plutôt de viser le travail, le thème principal est plutôt l'amour. Depardieu évolue au milieu de ces trois femmes: Yolande Moreau (qu'on ne voit pas assez), Isabelle Adjani (qui fait bien sa figuration) et Miss Ming. Puis en guest-star, on retrouve Anna Mouglalis, Benoît Poelvoorde et même Siné qui s'improvise viticulteur. Non ça ne s'invente pas!
Mammuth est signé de la patte de nos deux grolandais, Gustave Kervern et Benoît Delépine, tourné en trois mois. On reste sur sa faim sur la question de la réalisation: elle est à la fois longue et plate, pouvant rendre le film assez ennuyeux, et en même temps, elle est sincère et touchante à l'image du personnage de Depardieu, ce géant du cinéma qui passe ici pour un méconnu que l'on aimerait voir plus souvent dans ce rôle.
Mammuth est donc un film pour l'amour, qui prône la liberté (même quand on entre dans la retraite), qui permet à Depardieu d'exprimer tout son talent d'acteur, bien que la réalisation ne soit pas parfaite et que l'ennui ait des chances de vous gagner.
NOTE : 10.5 / 20
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