Les Amours Imaginaires : la confirmation Xavier Dolan.
Pour son deuxième long métrage évènement, Xavier Dolan nous revient avec Les Amours Imaginaires, affirmant son propre style.
Les Amours Imaginaires, ou l'histoire de Francis et Marie qui tombe amoureux de la même personne. Une relation quelque peu bizarre (coincée entre la forte amitié et les sentiments amoureux plus profonds) va alors s'installer, et plus le trio commence à se connaître, plus chaque geste ou mot peut avoir son importance.
Xavier Dolan est une génération à lui tout seul, celle du talent et de l'audace, tout en étant l'affirmation d'un nouveau cinéma dont les inspirations proviennent bien du passé (à l'image d'Audrey Hepburn par exemple). En 2009, le jeune québécois réalisait son premier long métrage, un hommage à la force maternelle dans J'ai tué ma mère. Plus qu'un réalisateur, Dolan joue, écrit, décore et produit. Un multitâche qui n'oublie de continuer à séduire son public. Pour 2010, la vingtaine fraîchement dépassée, on le retrouve devant et derrière la caméra pour Les Amours Imaginaires, une vision acidulée de l'amour au cœur d'un trio.
Dolan montre ici clairement plus ses talents de réalisateurs, à l'image de cette façon si sensuelle de montrer l'amour avec des ralentis digne du cinéma hollywoodien. Mais ici, plutôt d'utiliser le rire moqueur, le spectateur savoure la beauté de l'image et tout l'importance qu'on doit en retenir. Le style Dolan est toujours séduisant (à l'image de l'acteur aussi), passant presque pour un film d'un créateur de monde (Tom Ford par exemple) et en même temps un cinéma d'auteur beaucoup plus profond et personnel. Dolan montre les sentiments amoureux (savoureux comme dans les entretiens qui jalonnent le film) chez les jeunes, mais loin des façons trop superficielles et trop teenager d'un autre cinéma que l'on ne nommera pas. Derrière les ralentis, on retrouve une BO toute aussi originale, entre le Bang Bang de Dalida ou les classiques de Bach ou Wagner, en passant le 3ème sexe d'Indochine ou le Jump aroud de House of Pain. Toutefois, ce cinéma peut bien paraître lourd au final, d'autant plus que le film manque cruellement de rythme, mais on se laisse joyeusement porter par cette sensualité si rare.
LES AMOURS IMAGINAIRES : BANDE-ANNONCE
envoyé par baryla. - Regardez des web séries et des films.
Les Amours Imaginaires, ou l'histoire de Francis et Marie qui tombe amoureux de la même personne. Une relation quelque peu bizarre (coincée entre la forte amitié et les sentiments amoureux plus profonds) va alors s'installer, et plus le trio commence à se connaître, plus chaque geste ou mot peut avoir son importance.
Xavier Dolan est une génération à lui tout seul, celle du talent et de l'audace, tout en étant l'affirmation d'un nouveau cinéma dont les inspirations proviennent bien du passé (à l'image d'Audrey Hepburn par exemple). En 2009, le jeune québécois réalisait son premier long métrage, un hommage à la force maternelle dans J'ai tué ma mère. Plus qu'un réalisateur, Dolan joue, écrit, décore et produit. Un multitâche qui n'oublie de continuer à séduire son public. Pour 2010, la vingtaine fraîchement dépassée, on le retrouve devant et derrière la caméra pour Les Amours Imaginaires, une vision acidulée de l'amour au cœur d'un trio.
Dolan montre ici clairement plus ses talents de réalisateurs, à l'image de cette façon si sensuelle de montrer l'amour avec des ralentis digne du cinéma hollywoodien. Mais ici, plutôt d'utiliser le rire moqueur, le spectateur savoure la beauté de l'image et tout l'importance qu'on doit en retenir. Le style Dolan est toujours séduisant (à l'image de l'acteur aussi), passant presque pour un film d'un créateur de monde (Tom Ford par exemple) et en même temps un cinéma d'auteur beaucoup plus profond et personnel. Dolan montre les sentiments amoureux (savoureux comme dans les entretiens qui jalonnent le film) chez les jeunes, mais loin des façons trop superficielles et trop teenager d'un autre cinéma que l'on ne nommera pas. Derrière les ralentis, on retrouve une BO toute aussi originale, entre le Bang Bang de Dalida ou les classiques de Bach ou Wagner, en passant le 3ème sexe d'Indochine ou le Jump aroud de House of Pain. Toutefois, ce cinéma peut bien paraître lourd au final, d'autant plus que le film manque cruellement de rythme, mais on se laisse joyeusement porter par cette sensualité si rare.
NOTE : 13.5 / 20
LES AMOURS IMAGINAIRES : BANDE-ANNONCE
envoyé par baryla. - Regardez des web séries et des films.
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