Kaboom, un délire complètement déjanté ?
Queer Palm au Festival de Cannes, Kaboom peut se targuer d'être une comédie déjantée et originale plutôt que d'être un vrai film de fond.
Smith pourrait être un étudiant comme les autres de son campus : il traîne avec sa meilleure amie Stella, bave sur son colocataire surfeur, et couche en même temps avec la séduisante London. Sous l'effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d'avoir assisté à l'horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. Il part donc à la recherche de la vérité…
Il régnait une ambiance de salle comble lorsque Kaboom est diffusée en avant-première nationale à Paris, en présence de Gregg Araki (réalisateur des très bons Mysterious Skin et Smiley Face) et de son acteur du soir, Thomas Dekker (acteur de série qui s'est essayé chez Freddy: les griffes de la nuit ou chez Cassavetes dans Ma vie pour la tienne). Leur présence n'est pas un hasard : recevoir le trophée de la Queer Palm après sa version cannoise. La Queer Palm est un trophée remis en marge du Festival de Cannes, à l'image de ce que faisait déjà les festivals de Berlin et Venise. Il s'agit de récompenser un film pour sa contribution aux questions lesbiennes, gays, bi ou trans. Ce qui nous amène donc à Kaboom qui traite donc en fil rouge de ce sujet, que ce soit à travers l'attirance de Smith pour son colocataire ou sur la relation entre Stella et une certaine Lorelei, pour ne citer que ces exemples. En réalité, Kaboom est plus une sorte de parodie de l'adolescent en train de découvrir sa jeunesse profonde et intime, et son passage au stade adulte en même temps. Et tout cela dans le cadre non moins cliché du campus universitaire.
Kaboom est une sorte d'ovni humoristique qui se découpe en deux parties plutôt distinctes : la première est plus proche d'une parodie d'un film d'adolescent style American Pie quant à l'évocation de la sexualité ou l'image de cette jeunesse subversive des campus américains. Les dialogues sont assez crus, sans concession, directs et visiblement assez drôle. Le regard du réalisateur et de ses personnages est décalée et en même temps assez réaliste pour être crédible. Peu à peu, la seconde partie commence à se faire de la place, et c'est là que l'histoire véritable commence. Une sorte de thriller apocalyptique débute, toujours dans un style très parodique, qui se reflète dans la réalisation et l'interprétation. Des histoires de sorcières, de disparitions étranges et le fantasme du Nouvel Ordre. On n'en dévoilera pas plus, toujours est-il que Kaboom finit sa course à la surprise dans un final … étonnant.
Si on pouvait penser que Kaboom allait être un film réellement sérieux sur la question de l'homosexualité, c'est une erreur. Mais il faut bien avouer que son regard décalé est justement plus efficace que les films trop coincés et prévisibles comme Plan B ou I Love You Phillip Morris.
NOTE : 14 / 20
KABOOM : BANDE-ANNONCE HD VOST
envoyé par baryla. - Regardez des web séries et des films.
La note rose bonbon : Kaboom, un film très étonnant…
Ce film étonne, de part son histoire et son discours. Puisqu'à l'origine il est basé sur l'homosexualité, la bisexualité, mais à la fin on se rend compte qu'il n'y a eu que les premières scènes qui parlaient de cela et c'est tout. En plus, le spectateur ne se retrouve pas face à un film si prévisible que cela (il est dans un suspense tout le long), c'est assez rare pour un film de ce genre de ne pas prévoir ce qui va se passer. Kaboom est rythmé, on n'a pas le temps de s'endormir.
Donc on peut dire qu'il est plutôt bon. Il y a des scènes vraiment amusantes avec beaucoup de clichés, d'autres plus subtiles.
Quand aux acteurs, ils interprètent correctement leurs rôles. L'acteur principal (Thomas Dekker) est d'une beauté phénoménale et quand on le voit en vrai c'est encore mieux (on en baverait presque, mais on passerait aussi tout le long du film a le regarder au lieu de regarder le reste).Et pour finir je dirais « he has got these fucking eyes »…
Après avoir vu ce film, aurez vous toujours le même regard sur le campus et la vie qui si passe à l'intérieure ?
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