Cine-emotions

Wolfman, le retour du loup-garou.

Retour du loup-garou au cinéma avec un casting de choc pour un film à l'ambiance très noire. Wolfman s'affirme comme un bon film dans le genre, mais sans plus.

 

Lawrence Talbot revient sur les terres familiales pour faire le deuil de son frère disparu tragiquement, victime d'une bête. Bien décidé à faire la lumière sur ce terrible meurtre, Lawrence est agressé par la bête, qui n'est autre qu'un lou-garou terrifiant. Et il découvre en même temps toute la malédiction autour de sa famille, alors qu'il s'éprend de la dulcinée de son frère Gwen Conliffe.

 

Wolfman a tous les ingrédients ou presque du film de genre. Doté d'une ambiance très sombre, digne d'un Sleepy Hollow, des sursauts qui finissent par rendre lourde l'action. Puis il y a le casting, emmené par un Benicio Del Toro qui reste dans du très sobre mais efficace, un terrifiant Anthony Hopkins comme il sait si bien le faire, et puis Emily Blunt dont on aurait espéré une prestation plus significative. Hugo Weaving s'en sort plutôt bien en détective Aberline. Wolfman est en réalité une reprise d'un classique, Le Loup-Garou,  de George Waggner qui date de 1941. Pour renforcer le tout, c'est Rick Baker, spécialiste du maquillage et des effets spéciaux, notamment auteur du loup-garou de 1981 dans Le Loup-garou de Londres. Sauf que malheureusement, c'est le scénario qui ne suit pas.

 


 

On comprend l'histoire passé le milieu du film, tant la trame met du temps à se mettre en place, quitte à susciter l'ennui chez le spectateur qui n'arrive pas à rentrer dans la chose. Le film n'arrive pas à faire parvenir une émotion puissante, alors que l'histoire semblait s'y prêter. Même l'histoire d'amour est elle-même d'un ennui profond. On aurait presque préféré plus de naïveté dans ce film. On joue sur les clichés sans rendre le film intéressant. Heureusement que les scènes d'actions, à la limite du sanguinolent arrivent à faire monter l'adrénaline. Mais le film ne se base pas non plus sur deux Chewbacca géants qui se battent. Joe Johnston aurait apparemment la qualité de s'intéresser avant à l'histoire plutôt qu'au spectacle : avec Wolfman on commence à en douter.

 

Malgré un casting plutôt attirant et une ambiance sombre à faire pâlir, Wolfman n'arrive pas à s'affranchir des clichés du genre pour offrir une histoire avec du sens et de l'émotion. Bien dommage !

 

NOTE : 10 / 20

 

 


Wolfman - Bande-Annonce VOST
envoyé par Universal_Pictures_France. - Les dernières bandes annonces en ligne.


11/02/2010
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