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Shrek 4, fin d'une franchise à succès.

Toute franchise qui se respecte connaît une fin inéluctable, c'est le cas pour Shrek, presque dix ans après sa naissance, qui tire sa révérence. Et en 3D pour être dans la vague.


Shrek n'est plus l'ogre effrayant le moindre villageois, celui qui était recherché et craint. En revanche, il vit toujours dans son marais, devenu une sorte d'attraction pour les touristes. En apparence il semble heureux de la présence de ces amis, de l'amour de Fiona et de ses trois enfants. A l'intérieur, le passé le ronge. C'est alors qu'il fait la rencontre du malfaisant Tracassin qui lui propose alors de redevenir pendant une journée un vrai ogre, en échange de n'importe quel jour de sa vie. Erreur fatal, Shrek doit alors se lancer dans une nouvelle aventure pour reconquérir tout ce qu'il a perdu.

En 2001, lorsque l'ogre vert fait son apparition des studios Dream Works, on n'imagine pas un tel succès, ni même des suites. Sauf qu'aujourd'hui, c'est une star interplanétaire comme le montre si bien ce dernier opus. Shrek 4, de son titre français « Il était une fin » (en version original cela donne Shrek Forever After, ce qui est sensiblement différent) veut clore par un ultime chapitre la belle histoire de cet ogre au final très attachant. Sauf que cette franchise a perdu de son charme au fil des films. Dans le premier, on découvrait un ogre très humain au fond, bourré de bons sentiments et très proche de ses spectateurs. Dans ce quatrième opus, ces sentiments n'arrivent plus à faire effet. En tout cas, pas comme avant.


En réalité, Shrek n'a pas réellement évolué. On a gardé les mêmes ingrédients, un brin d'humour et une histoire intéressante pour charmer les petites têtes blondes et faire de l'ombre à Pixar ou Disney avec ce personnage haut en couleur. Pour Shrek 4, on continue de faire des clins d'œil aux plus grandes œuvres de l'animation d'Arthur au Minimoys au Joueur de flûte, le tout dans une bonne ambiance. Graphiquement, il n'y a rien à reprocher à ce travail agréable à voir. Toutefois, si la présence de la 3D ne semble pas étonner puisque c'est devenu une mode de faire son film de la sorte quand on en a les moyens,  on ne peut s'empêcher de penser que cette technologie est juste là pour son petit apport commercial qui fait du bien et pour épater la galerie.

Même s'il n'y plus les bonnes surprises du passé et les qualités scénaristiques qui faisaient de Shrek un film d'animation presque parfait,  le dernier opus arrive à s'extirper de la noyade avec les ingrédients classiques de la franchise et une histoire qui tient debout. Mais il était temps que cela se termine.

NOTE : 12 / 20




03/07/2010
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