Cine-emotions

"Saw 3D": on se dit au revoir avec beauté ?

Saw 7 débarque dans les salles pour clore la saga en beauté et en 3D.


On reprend là où tout s'est arrêté. L'enquête avance au fur et à mesure que les meurtres horribles augmentent. On connaît désormais l'horrible maître du puzzle, qui n'est autre que l'inspecteur Hoffmann. De l'autre côté, Bobby Dagen est un menteur qui a inventé de toute pièce l'histoire de sa survie à un piège de Jigsaw. Proclamé gourou par des médias friands de buzz, il incarne pour les vraies victimes la rédemption et le courage du survivant. Sauf que ce mensonge commercial va provoquer une autre série de pièges où ce même Bobby en sera la pièce maîtresse.


Il fallait en finir avec cette saga qui aura montré le succès du genre de l'horreur au box-office. Que ce soit sur le sol américain ou étranger, Saw n'aura jamais laissé indifférent. En 2005 débarque le premier épisode et Saw commence alors à choquer: deux hommes qui ne se connaissent visiblement pas se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bain très glauque. Pour survivre l'un d'eux devra tuer l'autre, sinon ils seront tous deux exécutés. C'est le début d'une saga macabre où un maître de l'horreur s'amuse à torturer ses victimes mais pas sans raison. Une fois n'est pas coutume, on retrouve tout ce beau monde cinq ans plus tard pour l'ultime épisode, le septième du nom. Le jeu macabre continue, l'histoire reste toujours aussi intense, les pièges toujours aussi glauques et stressants. Un record déjà pour Saw 7: le nombre de pièges en est de 11 ! Réalisé par le constant Kevin Greutert (réalisateur du sixième, et monteur de tous les autres épisodes), Saw retrouve sa pierre angulaire en la personne de Tobin Bell, l'excellent John Kramer qui donne toute la puissance du film.


Ce septième opus paye pourtant le tribut des défauts de ses prédécesseurs, en plus de l'usure de la saga. Lourd par moment, un scénario fumeux et brouillon qui pourtant s'avère aussi ingénieux que les pièges de Jigsaw, le film choque par dessus tout. A l'image d'un des pièges qui se déroule devant tout un public impuissant mais assez vicieux pour assister au spectacle, Saw veut choquer et prendre son spectateur au plus profond. On aura finit par s'habituer au fil des épisodes, dont certains s'apparentent presque à de la violence gratuite. Constamment interdit au moins de 16 ans, Saw reste pourtant l'un des symboles d'une génération adoratrice d'hémoglobine et d'adrénaline. Ce dernier opus qui utilise par ailleurs la technologie 3D (sans pour autant en sublimer le film) en est un symbole. L'action se termine dans un rythme tonitruant, une tension constamment palpable, mais un final qui laisse sur sa faim, pouvant laisser entendre que ce chapitre final, n'est peut-être pas si final qu'il en a l'air.


NOTE : 12.5 / 20




SAW 3D - CHAPITRE FINAL : BANDE-ANNONCE VO HD (Saw 7)
envoyé par baryla. - Les dernières bandes annonces en ligne.


12/11/2010
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