[RETRO] Le Flop 20 de l'année : le pire du pire en 2010.
Une année de cinéma engendre coups de cœur, mais aussi déceptions et navets en tout genre. Ils ont frisé le ridicule, ont ennuyé la masse, n'avaient pas leurs places dans une salle obscure, voici les 20 nanars de l'année 2010 !
Donnant, Donnant, d'Isabelle Mergault.
Retrouver une comédie française en plus gros flop de l'année 2010 au cinéma n'est presque pas une surprise. Mais avec ce film, Isabelle Mergault est allé très fort dans le ridicule, avec un film sans intérêt ni humour et des acteurs qui n'ont jamais réussi à rentrer dans la crédibilité. Et même si le film ne voulait pas être foncièrement sérieux, l'ensemble de la critique à fait comprendre à la réalisatrice qu'elle va devoir vite se reprendre pour ne pas rester sur un tel échec.
The Back-up Plan, d'Alan Poul.
Pas de surprise ici lorsqu'on retrouve une comédie hollywoodienne typique de ce que peut nous servir le gratin américain dans ce genre. Avec Jennifer Lopez en tête d'affiche, le film se vautre dans le déjà-vu inintéressant, un pathos ahurissant et des acteurs à l'agonie.
Plan B, de Marco Berger.
Ce film argentin (premier du nom pour le réalisateur) devait s'annoncer comme un film de l'espoir. Traitant du sujet de l'homosexualité (qui fut rater par plus d'un au cinéma cette année), Plan B paye un lourd tribut à cause de l'ennui mortel qu'il procure, offrant ici une histoire soporifique qui ne décolle jamais.
Il reste du jambon, d'Anne Depetrini.
Encore une comédie française qui aurait pu fonctionner vu les largesses du sujet. La mixité et l'intégration sont les thèmes de prédilection, inspirés de faits personnels. Le film manque d'humour, de présence, de réalisme, n'arrachant aucun sourire au spectateur, assez médusé par un spectacle qui ne vaut pas 9€ d'un billet de cinéma.
Percy Jackson, le voleur de foudre, de Chris Colombus.
Qu'est ce qui est passé par la tête du réalisateur des premiers opus d'Harry Potter, pour que celui-ci aille se fourvoyer dans un film d'aventure pour petites têtes blondes crédules ? Il signe un film mythologiquement faux, qui ne retient pas son spectateur, mal fait et doté d'une interprétation au ras du sol, bref un raté retentissant.
Benvenuti al Sud, de Luca Miniero.
Après son homologue française, c'est à la version italienne de Bienvenue chez les Ch'tis de truster les hautes sphères du nanar de l'année. Sans surprise, cette version n'offre guère mieux à montrer que son original.
Le Village des Ombres, de Fouad Benhammou.
Et si le cinéma français se tentait une petite virée dans le fantastique. Terrain de prédilection des britanniques (il fut un temps) et aujourd'hui des espagnols, ce film montre tout l'ampleur du travail à réaliser, et ce, à tous les niveaux.
Coursier, d'Yves Rénoh.
Tiens un nanar avec Michael Youn et surprise ce n'est pas son film Fatal ! Coursier est une comédie pathétique, dont seule l'action du film peut tenir en haleine l'aspect divertissant de ce métrage. A éviter donc!
Cyrus, de Jay Duplass.
Il arrive parfois que le cinéma indépendant comme on l'aime nous livre … une bille. C'est le cas avec Cyrus, thème original mais mal exploité, long et poussiéreux dans sa mise en scène, avec des acteurs trop peu crédibles.
Légion, de Scott Charles Parker.
Mi-fantastique et mi-mythologique, ce film n'arrivera jamais à accrocher son spectateur sur la longueur, offrant d'ailleurs le final le plus pitoyable de l'année. Un film à coucher à dehors.
Protéger & Servir, d'Eric Lavaine.
Ensemble c'est trop, de Léa Fazer.
Piéce Montée, de Denys Granier-Deferre.
Âmes en Stock, de Sophie Barthes.
Ca commence par la fin, de Michaël Cohen.
Notre jour viendra, de Romain Gavras.
Le Secret de Charlie, de Burr Steers.
The Tourist, de Florian Henckel von Donnersmarck.
Camping 2, de Fabian Onteniente.
Remember Me, d'Allan Coulter.
Aurait du (pu) y figurer : Twilight – Hésitation, de David Slade / Holiday, de Guillaume Nicloux / Skyline, des frères Strause / Une petite zone de turbulence, d'Alfred Lot / L'Immortel, de Richard Berry / Manolete, de Menno Meyjes / Miral, de Julian Schnabel / A Serious Man, des frères Coen.
Et vous, vos nanars de l'année 2010 sont ?
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