Cine-emotions

Miral, un film trop brouillon pour convaincre.

Miral, une fresque sur le conflit israélo-palestinien, aussi flou dans son propos que son sujet et surtout long.


L'histoire débute en 1947 alors que l'état d'Israël est en train de naître. Sur la route de son travail, Hind découvre un groupe d'enfant désormais orphelins. Elle les recueille et donne naissance à un pensionnat qui deviendra célèbre : Dar Al Tifel. En 1978, Miral, fillette de 7 ans est conduite par son père Jamal (qui tient la mosquée de pensionnat) à l'institut après le suicide de sa mère. Plusieurs années après, Miral a bien grandi et doit faire face à un choix cornélien : fuir la politique comme son père lui a appris, ou alors prendre ses responsabilités dans un conflit sans fin.

Après Le Scaphandre et le Papillon, Julian Schnabel est devenu un réalisateur attendu. On se dit que chacun de ses films se doit d'être une merveille aussi bien sur le fond que la forme. Avec Miral, il se destine à raconter le destin de plusieurs femmes (trois principalement) durant le conflit israélo-palestinien et les engagements de ces femmes dans ce dernier. Il évoque ainsi différents thèmes récurrents de cette guerre, déjà beaucoup évoqués dans d'autres films comme ceux d'Amos Gitaï par exemple. L'histoire passe en revue les grands évènements du conflit et ses conséquences. Ces femmes représentent la générosité (comme Hind), la justice et la destruction (comme la mère de Miral) et l'espoir d'un monde nouveau et de paix (à l'image de Miral).


Sauf que si la bande annonce laisse préfigurer une histoire bouleversante avec un rythme effréné et un propos saisissant, le film nous démontre le contraire. La réalisation est pesante, mais devient lourde et écrasante pour le crâne du spectateur. Le propos est brouillon, souvent trop rapide pour être réellement convaincant. Pour clôturer le tout, s'étaler sur trois générations dans un conflit comme celui-ci est souvent compliqué : en effet, il attendre longtemps avec de raconter l'histoire personnelle de Miral, et surtout celle-ci est trop rapide et peu frappante aux yeux du spectateur. Toutefois, le film a su se doter d'un bon casting avec la présence de Hiam Abbass (grande connaisseuse du conflit que l'on retrouve dans The limits of Control ou dans Paradise Now) et de Freida Pinto (révélée dans Slumdog Millionaire). Il faut noter le beau message final sur les Accords d'Oslo, clin d'œil du destin à cette situation qui n'a toujours pas évolué. Le message de paix et de fraternité est beau, mais déjà vu, bien qu'émouvant.

NOTE : 9 / 20



MIRAL : BANDE-ANNONCE HD VOST
envoyé par baryla. - Les dernières bandes annonces en ligne.



La note rose bonbon : Miral donne mal à la tête.

Comme je le dit dans le titre « Miral » donne mal à la tête, tout simplement car c'est un mauvais film, qui est en plus mal filmé. Avec une histoire qui n'a pas de fin (conflit Israélo-palestinien). Je n'ai ressenti aucune émotion lors de ce film alors que pourtant on la sent venir de part l'histoire du personnage principal. Tout est précipité et déjà vu.


En ce qui concerne les acteurs, j'ai beaucoup aimé Hind (Hiam Abbass), j'ai trouvé que c'était la seule qui mettait réellement de l'émotion dans son personnage. Sinon pour les autres ils jouaient leurs rôles sans plus ni moins.




18/09/2010
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