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Le Siffleur, Berléand au top.

Philippe Lefebvre nous offre la première comédie française de l'année, avec au programme, du soleil, des caïds, de la belle plastique et de l'humour.

 

Armand a tout pour se plaire dans sa pré-retraite sur la Côte d'Azur. Il possède une boutique de prêt-à-porter, Viviane, et puis il a sa table dans le restaurant de l'Aline Roc où il déguste sa sole grillée avec vue sur la mer. Il s'évade et rêve, coule des jours paisibles. Sauf qu'Armand est nonchalant, il n'osera pas dire non ni s'opposer. Mais ce défaut a ses limites lorsque l'Aline Roc va être vendu et qu'il y a des ennuis qui se forment tout autour.

 

Pour cette première comédie derrière la caméra (Philippe Lefebvre est plutôt un acteur ou un scénariste), on retrouve une ambiance à l'américaine, sur la Côte d'Azur. Adaptée du roman de Laurent Chalumeau, teintée d'humour noir, romancé dans le genre gangster, Le Siffleur s'inspire aussi du style américain, notamment dans la mise en scène. C'est EuropaCorp et un groupe d'internautes de peopleforcinema.com qui sont à la base du financement pour offrir un film avec des moyens et du style. Pour couronner le tout, le réalisateur s'entoure d'une pléiade d'acteurs avec un François Berléand excellent, un Thierry Lhermitte qui tient son rang, un duo de caïds décapants avec Sami Bouajila et Fred Testot ou encore Virginie Efira dans la peau d'une « blonde idiote » (qui ne l'est pas tant que cela) à la plastique parfaite.

 

 

On retrouve surtout l'excellent François Berléand, toujours juste dans ses films, sans trop en faire, qui là, arrive à passer du Armand trop nonchalant et mou, à son frère jumeau (pure invention évidemment) qui campe un personnage de dur à cuire, et va rythmer le film dans ses apparitions. Un talent d'acteur indéniable, puisque c'est lui qui tient le film du début à la fin (sinon l'ennui risquerait de vite vous gagner). Il y de l'humour, mais de quoi être hilare non plus. Le genre du gangster reste en piste dans un bon rythme, bien que l'on se retrouve avec un scénario un peu épineux mais qui retrouve son style dans un final presque inattendu.

 

Le siffleur apparaît donc comme un bon divertissement en ce début d'année, une comédie avec suffisamment de rythme et d'humour ne pas trop ennuyer le spectateur, portée par un excellent François Berléand.

 

NOTE: 12,5/20

 

 



10/01/2010
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