Cine-emotions

[AVANT-PREMIERE - GERARDMER 2011] Prowl / Hybrid.

Dans une soirée presque mythique à Gérardmer, voici deux critiques pour les films (nanars) Prowl et Hybrid.




Prowl raconte l'histoire d'Amber, lassée d'errer dans un trou paumé, convainc ses amis de l'accompagner à la recherche d'un nouvel appartement en ville. Lorsque leur voiture tombe en panne, Amber et ses amis acceptent l'aide d'un routier. Sauf que son petit groupe se retrouve dans un piège, au beau milieu d'une usine désaffectée. Prowl pourrait bien être un vulgaire remix de Twilight dans une version d'horreur aggravée, où des chasseurs se nourrissent de chair humaine et surtout de sang. Pour ne rien délivrer sur la suite de l'histoire, évoquons les qualités de ce film... Son rythme paraît être le seul argument à peu près valable, puisque l'action monte vite en tension, avec quelques rares scènes intenses et intéressantes. Le reste est trop criard, prévisible, mal réalisé (des effets spéciaux ahurissants !!) et interprété d'une façon très pitoyable en témoigne les dialogues qui rasent la poussière. Patrik Syversen (après avoir signé un survival prénommé Manhunt en 2008) nous offre un beau navet, dont on préfère en rire.


NOTE : 4.5 / 20




Hybrid a mis du temps à voir le jour, mais il fallu le temps pour faire avaler la pilule et présenter ainsi l'originalité du film, qui restera probablement l'innovation du festival : une voiture tueuse fait des siennes dans un garages où sont enfermés les employés. Rien à comparer avec le fantasque et étonnant Rubber, tant Hybrid ne boxe pas dans la même catégorie. Film de commande qui a été confié à Éric Valette qui est loin d'être un inconnu dans le milieu. Prix du jury en 2002 pour Maléfique avec Clovis Cornillac, il nous offrait aussi le remake One Missed Call (de l'original La mort en ligne par Takeshi Miike), avant de se payer un thriller politique dans Une affaire d'état. Hybrid s'affirme comme une série B de très mauvaise qualité malgré sa petite originalité. Allégorie de l'animal sachant se tapir pour mieux dévorer sa proie, Hybrid s'avère encore plus drôle que son prédécesseur, avec des acteurs toujours plus pitoyables, en parfait adéquation avec les dialogues et des effets spéciaux que même les pires jeux vidéos n'oseraient pas faire.


NOTE : 4 / 20



29/01/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 38 autres membres